samedi 16 avril 2011

Maurane chante Nougaro



Les rendez-vous manqués parce qu'on a pas osé, parce qu'on n'a pas laissé tombé cette pudeur. À deux reprises aujourd'hui, j'ai entendu ce message, "oser, foncer" et lorsqu'on ne l'a pas fait, on se torture en se demandant pourquoi, pourquoi?



C'est ce qui est arrivé à Maurane qui a eu la grande chance dans sa vie d'être l'amie de Claude Nougaro. Il l'a prise sous son aile et à la fin de sa vie il lui propose d'enregistrer un duo avec elle sur l'étiquette "Blue note" et lui fait entendre sa chanson. Le projet ne se concrétise pas parce que chacun resté dans l'attente d'un assentiment n'a pas osé aller plus loin. Et aujourd'hui...


Aujourd'hui, elle fait ses adieux à Nougaro, elle termine sa tournée à l'Astrale de Montréal. La magnifique voix de Maurane résonne comme le plus merveilleux des instruments à vent soufflant la poésie de Nougaro tels " Le cinéma, le jazz et la java, Cécile ma fille, Armstrong, tu verras et à bout de souffle sur la musique de Take 5. J'ai eu droit à ses touchants remierciements.


J'adore le jazz français et j'ai passé une très belle soirée.

mercredi 6 avril 2011

Shirley Valentine

Il y a longtemps que je veux discourir sur les évènements culturels auxquels j'assiste. Je ne me prends nullement pour une journaliste et mes analyses risquent parfois de passer à coté du message. Je me fais tout simplement plaisir et advienne que pourra. Je me promène d'un style à l'autre et à chaque fois il y a une corde différente qui vibre. J'aurais voulu vous parler de mes sorties à l'opéra ou de ma soirée à la pizzeria chez Camille à Marieville et je n'ai pas pris le temps de le faire, j'y reviendrai peut-être. Allez je plonge. La vie m'a fait plusieurs clins d'oeil cette semaine afin que j'aille au bout de moi-même à commencer par les coups de pied. Ça continue avec cette chère Shirley Valentine que je suis allée voir au Théâtre Jean Duceppe. Pierrette Robitaille, seule sur scène est excellente. Cela m'a ramenée au visionnement de ce film qui m'avait marqué à la fin des années 80. Sa démarche m'avait inspirée pour mon affirmation de soi et les magnifiques paysages de la Grèce m'avaient fait rêver. J'avais salué sa démarche et je m'étais dit qu'un jour, moi aussi, je partirais pour la Grèce. Faut croire qu'on ne va pas toujours au bout de ses rêves puisque je n'ai pas encore contemplé ce paysage. En revoyant cette pièce, je me rends bien compte du chemin parcouru mais la route n'est par terminée. En somme une pièce à ne pas manquer et j'ai toujours un petit faible pour les décors de théâtre, j'ai adoré la Grèce. J'ai un troisième clin d'oeil pour lundi prochain. En relation avec les pièces présentées au Théâtre Jean-Duceppe, les belles soirées de l'Université de Montréal organisent une conférence sur l'affirmation de soi ou l'art de réussir sa vie présentée par Rose-Marie Charest.